1. |
185 kilomètres
03:24
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Samedi matin, non le réveil ne sonne pas
Les yeux a peine ouverts on prend la route
Et dans mes mains un tas de cassettes pas de doute
On a plié les valises et on emboite le pas
Les cheveux dans le vent sur 185 kilomètres
C'est bien trop peu pour moi
On aime toujours autant ces 185 kilomètres
C'est comme ça sous mon toit
Les chiens aboient, les portières s'ouvrent on est au bout
Soulagement de courte durée
Nos doigts essuient le rouge à lèvres sur nos joues
On court vers les copains qui n'attendaient que nous
Les cheveux dans le vent sur 185 kilomètres
C'est bien trop peu pour moi
On aime toujours autant ces 185 kilomètres
C'est comme ça sous mon toit
Quand la nuit est tombée à la belle étoile
On s'en va refaire 185 kilomètres
A l'arrière on a mis les voiles
Radio nostalgie va cesser d'émettre
Les cheveux dans le vent sur 185 kilomètres
C'est bien trop peu pour moi
On aime toujours autant ces 185 kilomètres
C'est comme ça sous mon toit
Les cheveux dans le vent sur 185 kilomètres
C'est bien trop peu pour moi
On aime toujours autant ces 185 kilomètres
C'est comme ça sous mon toit
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2. |
Rue de Verdun
04:00
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J’ai quitté en chemin
Les bois nobles du comte
Et ses histoires qu’on raconte
Et j’ai perdu gamin
Tout un arsenal
Et la rosée matinale
Les cartons d’emballage
Entassés sur le carrelage
C’était avant qu’on aille un peu plus loin
Au début de la rue de Verdun
Je me souviens au diner
Le portail blanc qui claque
Et le plancher qui craque
De la course effrénée
Coude à coude on s’élançait
Quand le chien se sauvait
On filait après en vain
à s'en écorcher les genoux
Et à s’en briser les reins
Cheveux sans dessus, sans dessus-dessous
Et là sous son toit
Y’a des voix qui résonnent
Et mon corps qui frissonne
Chaque fois que j'en reviens
Mais je reste avec toi
Car c’est là que mon cœur bat
Au début de la rue de Verdun
Un coup sec, une griffure
Les tableaux sur les murs
On est parti avec
Car le silence au matin
Quand le rasoir éteint
Nous tenait tous en échec
Puis les herbes oubliées
Ont grimpé vers le ciel
Derrière les peintures écaillées
Elle se dresse encore, révérencielle
Et là sous son toit
Y’a des voix qui résonnent
Et mon corps qui frissonne
Chaque fois que j'en reviens
Mais je reste avec toi
Car c’est là que mon cœur bat
Au début de la rue de Verdun
[Interlude]
Et là sous son toit
Y’a des voix qui résonnent
Et mon corps qui frissonne
Chaque fois que j'en reviens
Mais je reste avec toi
Car c’est là que mon cœur bat
Au début de la rue de Verdun
Et là sous son toit
Y’a des voix qui résonnent
Et mon corps qui frissonne
Chaque fois que j'en reviens
Mais je reste avec toi
Car c’est là que mon cœur bat
Au début de la rue de Verdun
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3. |
Que je respire
03:21
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Je rêve souvent que je respire
Et que comme avant le temps s’étire
Mais coincé ici-bas sous terre
Je ne pourrai surement rien y faire
Même dans l’autre camp, je le sens mon cœur balance
Quand cette pièce n’a plus aucun secret pour moi
A contre-courant quand j’ai perdu tous les sens
Que je n’ai pu chasser le froid
Allongé j’attends les yeux fermés
Celui qui un jour pourra me libérer
De ce piège où je dors depuis tant d’années
De cette nuit sur la pierre à jamais gravée
Même dans l’autre camp, je le sens mon cœur balance
Quand cette pièce n’a plus aucun secret pour moi
A contre-courant quand j’ai perdu tous les sens
Que je n’ai pu chasser le froid
On m’a bien dit tout va s’inverser
Qu’une fois dehors je pourrai crier
Mais je commence à ne plus me faire à cette idée
Même dans l’autre camp, je le sens mon cœur balance
Quand cette pièce n’a plus aucun secret pour moi
A contre-courant quand j’ai perdu tous les sens
Que je n’ai pu chasser le froid
Même dans l’autre camp, je le sens mon cœur balance
Quand cette pièce n’a plus aucun secret pour moi
A contre-courant quand j’ai perdu tous les sens
Que je n’ai pu chasser le froid
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4. |
C'est ainsi
04:11
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Je marche sous la pluie, dans le froid
Le regard vers le sol, mon esprit est ailleurs
Mes pas se suivent, je ne sais même pas pourquoi
Mais une chose est sûre il me faut être à l'heure
Et j'espère bien qu'un jour je ne serais plus ici
Après la pluie vient le beau temps, je le sais c'est ainsi
Chaque jour c'est pareil, le matin tout se déclenche
Les mêmes pas, les mêmes voix et les mêmes visages
Tout ça me fatigue, je n'ai qu'une envie, vite tourner la page
Ne plus entendre ce silence, ni voir ces têtes qui se penchent
Et j'espère bien qu'un jour je ne serais plus ici
Après la pluie vient le beau temps, je le sais c'est ainsi
C'est ainsi, ici
Et contre toute attente
Les visages défilent
Dans ces rues glaçantes
Je ne sais pas où je suis
Quand tout s’obscurcit
C’est ainsi
Alors la nuit tombe, j'ai le moral au plus bas
Car demain, oui demain, tout ça se répètera
Mais j'espère bien qu'un jour je ne serais plus ici
Après la pluie vient le beau temps, je le sais c'est ainsi
C'est ainsi, ici
Et contre toute attente
Les visages défilent
Dans ces rues glaçantes
Je ne sais pas où je suis
Quand tout s’obscurcit
C’est ainsi
C'est ainsi, ici
Et contre toute attente
Les visages défilent
Dans ces rues glaçantes
Je ne sais pas où je suis
Quand tout s’obscurcit
C’est ainsi
C'est ainsi, ici
Et contre toute attente
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5. |
Si tu m'entends
03:17
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Si tu comprends que tu mens
Que tu rends les choses impossibles
Si tu t’éprends que tu répands
Dans tes rangs l’irréversible
Pars la première
Oublie moi ne te retourne pas
Je te fais confiance tu es si fière
Si fière de toi
Quand je repense à mon innocence
Omniprésence j’en sourie
Je te dispense en substance
De toute manigance je t’en prie
Pars la première
Oublie moi ne te retourne pas
Nous n’avons plus rien à faire
Sous le même toit
J’ai lâché au vent
La rancœur que j’avais avant
Mais sache que j’ai perdu mon temps
Si tu m’entends
Si malgré tout tu t’en fous
Que t’es à bout et que ça te convient
Je ne tendrai pas l’autre joue
Je ne suis pas fou, c’est la fin
Pars la première
Oublie moi ne te retourne pas
J’ai tout coupé, son et lumière
Entre toi et moi
J’ai lâché au vent
La rancœur que j’avais avant
Mais sache que j’ai perdu mon temps
Si tu m’entends
[Interlude]
J’ai lâché au vent
La rancœur que j’avais avant
Mais sache que j’ai perdu mon temps
Si tu m’entends
J’ai lâché au vent
La rancœur que j’avais avant
Mais sache que j’ai perdu mon temps
Si tu m’entends
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6. |
Elle est partout
03:38
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Le regard perdu dans le vide
Elle ressasse sa vie
Les années perdues dans les rides
D’un bonheur à tout prix
Et la force enfin de rester
Debout sans jamais flancher
Ce visage pour l’éternité
Dans ma mémoire est gravé
Même si ses yeux sont à cent mille lieues de là
Que la lueur d’espoir s’estompe au son de sa voix
Sa main ravive le feu qui se trouve en chacun de nous
Elle est partout
Les hommes de sa vie bien encadrés
Un par un se sont en allés
Deux ou trois paroles adressées
Chaque jour devant la cheminée
Où êtes-vous depuis toutes ces années ?
Pourquoi être partis les premiers ?
La route est longue jusqu’à demain
L’avenir dans le creux de sa main
Même si ses yeux sont à cent mille lieues de là
Que la lueur d’espoir s’estompe au son de sa voix
Sa main ravive le feu qui se trouve en chacun de nous
Elle est partout
Plus rien ne se perd, rien ne se créé
Tout se transforme dans l’obscurité
Soulage ma peine et sèche mes larmes
Car je suis à la traine loin de tout ce vacarme
Même si ses yeux sont à cent mille lieues de là
Que la lueur d’espoir s’estompe au son de sa voix
Sa main ravive le feu qui se trouve en chacun de nous
Elle est partout
Même si ses yeux sont à cent mille lieues de là
Que la lueur d’espoir s’estompe au son de sa voix
Sa main ravive le feu qui se trouve en chacun de nous
Elle est partout
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